Son œil s’allume, sa main s’énerve, sa bouche, jusqu’alors dédaigneusement close, s’ouvre. Et c’est fourbu, démoli, le visage décomposé qu’il se rend après le match au siège de son club, où il s’affale, plus fatigué que les joueurs eux-mêmes. Là, l’œil terne et brumeux, un ami lui fait bien le récit de ses récentes escapades, mais il ne daigne même pas sourire au passage le plus gai du récit.